Assalam alaykum
J’effectue mes prières comme suit : le Fajr à la mosquée, le Dohor durant mes heures de travail au bureau, avant d’entendre l'adhan mais dans son temps. La prière de l’’Asr à la maison avant l'Adhan mais dans le temps. Celle du Maghreb à la maison et ensuite je me rends à la mosquée pour réciter le Coran et y prier l’’Icha.
Est-ce que j’accomplis mes prières correctement ? Il y a tellement de mosquées dans notre région et l'adhan n'est pas effectué à la même heure dans toutes les mosquées. Mais je fais mes prières dans leur délai imparti.
Louanges à Allah, Le Seigneur des mondes. Que la Paix et le Salut soit sur son Prophète.
Si vous êtes certain d’effectuer vos prières après que leur temps respectif fixé ait débuté, alors vos prières sont correctes. Néanmoins, il est important de savoir que d’accomplir les prières obligatoires en commun à la mosquée est pour vous une obligation comme il est précisé dans la fatwa numéro 47469.
Une personne qui prie chez elle ou à son bureau sans raison valable, non seulement rate une belle récompense mais plus grave encore, commet un péché pour ne pas s'être acquittée de l’obligation d'effectuer la prière en commun à la mosquée.
Vous devez vous acquitter de toutes les prières en commun à la mosquée, ce faisant, vous obtiendrez une plus grande récompense, s'il plaît à Allah, d’autant plus que comme vous l’avez mentionné, il y a beaucoup de mosquées dans la région où vous vivez. La différence de temps qui existe concernant l’adhan d'une mosquée à l'autre n'est pas une raison valable pour ne pas effectuer la prière à la mosquée. Vous devez choisir une des mosquées dont vous êtes certain que les appels à la prière sont effectués dans le délai prescrit pour y accomplir la prière.
En ce qui concerne les prières passées, vous n’avez bien sur pas à les refaire, car comme mentionné ci-dessus, elles sont correctes mais vous devez vous repentir (fatwa numéro 42272 sur le repentir agréé) et à l’avenir vous devez prendre l’engagement de ne plus rater les prières en commun sans une excuse valable.
La preuve de l’obligation de la prière en commun se trouve dans le hadith suivant :
Un homme aveugle est venu voir le Prophète (