Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui apprennent le Coran et l’enseignent
Lire, mémoriser et méditer le Coran est l’une des adorations qui contribuent le plus à nous rapprocher du Seigneur. Allah a intimé l’ordre à Son Prophète de lire ce qu’Il lui a révélé : « Et récite le Coran, lentement et clairement. » (Coran 73;4). Le Prophète () a incité à le lire comme il est dit dans le hadith de Abu Dharr, qu’Allah soit satisfait de lui, où le Prophète () lui dit : « Veille à lire le Coran car il sera pour toi une lumière en ce monde et un bien dans l’au-delà. » (Ibn Hibban dans un long hadith). Lire le Coran permet d’obtenir des hauts degrés dans le Paradis comme il est dit dans ce hadith rapporté par Ibn Omar : « On dira le Jour de la résurrection à celui qui avait l'habitude de réciter et d'apprendre le Coran : Lis-le et monte [en degrés] et récite distinctement comme tu récitais sur terre. Tu atteindras ta demeure au dernier verset que tu auras récité. » (Tirmidhi et Abu Daoud).
Qui médite ces propos saura que les meilleurs des gens sont ceux qui vivent avec le Coran en l’apprenant et l’enseignant come ‘Uthman, qu’Allah soit satisfait de lui, le rapporte du Prophète () : « Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui apprennent le Coran et l’enseignent. » (Tirmidhi et Abu Daoud). Abu Abd Al-Rahmân Al-Sulami qui rapporte le hadith a dit : C’est ce hadith qui fait que je suis assis ici aujourd’hui. En effet, il enseignait le Coran depuis l’époque de ‘Uthman jusqu’à celle de Al-Hajjâj.
Le sens de ce hadith est que les meilleurs gens sont ceux qui apprennent le Coran en le mémorisant, en le lisant et en le méditant. Et ensuite, l’enseignent à leur prochain en leur faisant mémoriser, lire et méditer. Ces personnes sont qualifiées de meilleur dans l’absolu car leur acte est lié à la parole d’Allah qui est la meilleure des paroles. C’est un acte qui comprend à la foi l’apprentissage pour soi et l’enseignement à son prochain et qui consiste donc à compléter ses propres manquements et ceux d’autrui. C’est un geste d’utilité personnelle et générale. C’est pour tout cela que c’est le meilleur des actes. De plus, il est inclus dans le sens de ce verset : « Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne œuvre et dit: « Je suis du nombre des Musulmans? » » (Coran 41;33).
Le fidèle mérite d’être considéré comme le meilleur en raison de cette caractéristique en trois occurrences : en ce monde, dans la tombe et dans l’au-delà.
En ce monde, conformément au hadith d’Ibn Mas’ûd, qu’Allah soit satisfait de lui, qui rapporte du Prophète () : « Doit diriger la prière celui qui connaît et récite le mieux le Livre d'Allah; s'ils se valent dans la récitation, alors le premier à avoir accompli l'hégire … » (Ibn Mâjah).
Dans la tombe : selon ce que rapporte Jâbir, qu’Allah soit satisfait de lui : « Le Prophète () couvrait deux martyrs de Uhud dans un même linceul et demandait : lequel des deux a appris le plus du Coran ? » Si on en désignait un des deux il le mettait avant l’autre dans la cavité de la tombe. » (Boukhari).
Dans l’au-delà : conformément au hadith de Abdullah ibn ‘Amr, qu’Allah soit satisfait de lui, qui rapporte du Prophète () : « On dira le Jour de la résurrection à celui qui avait l'habitude de réciter et d'apprendre le Coran : Lis-le et monte [en degrés] et récite distinctement comme tu récitais sur terre. Tu atteindras ta demeure au dernier verset que tu auras récité. » (Tirmidhi et Abu Daoud).
Pour finir, disons que ce hadith met en évidence la valeur du Coran et le mérite de qui l’apprend et l’enseigne. Comme il met en évidence le fait que les meilleurs savoirs sont ceux qui ont un lien avec ce Coran. C’est également une preuve du mérite de qui se préoccupe du Coran, que ce soit en l’apprenant ou en l’enseignant, si toutefois il le met en pratique et le fait sincèrement.