Jabir ibn Samoura, , a dit: «Les gens de Koufa se sont plaints de Saad auprès de ‘Omar ibn Al Khattab, , prétendant qu'il ne sait pas bien comment faire la prière". "Pourtant", dit Saad, "la façon dont je priais avec eux est pratiquement la même que celle que fait le Messager d'Allah () pour la prière d'Al Iîcha, sans rien diminuer. Evidemment je prolonge les deux premières raka'as et je réduis un peu les deux autres". Oumar lui dit alors: "cela correspond à l'idée que je me fais de toi, o Abou Isaac". Et il dépêcha des hommes pour s'enquérir de lui auprès des habitants de Koufa. A chaque fois que ceux ci entrent dans une mosquée de Koufa on leur dit du bien au sujet de Saad, sauf dans la mosquée des Beni Saad où un homme, appelé Abou Saada, leur dit :"puisque vous nous le demandez et que vous y insistez, eh bien sachez que Saad était injuste aussi bien en jugement qu'en distribution des biens publics. En plus il ne dirigeait pas les conquêtes". Alors Saad implora Allah de priver Abou Saada, si jamais il ment, de la faveur de la vue, de lui accorder une longue vie et de l'exposer aux tentations. Abdul Malik raconte : "Longtemps après, j'ai vu Abou Saada, un vieillard aveugle entrain de courir derrière les filles dans les ruelles, et quand on lui demande qu’est ce qui le prend, il répond qu’il subit l’effet de l'invocation de Saad.
Ibn Al Moundhir raconte : «Hier, alors que j'étais en face de cette tribune, j'ai vu, à l'angle de la mosquée, la silhouette d'une personne dont la tête était couverte; j'ai entendu cette personne priait ainsi : Seigneur! La sécheresse s'est abattue sur Tes esclaves ; je Te prie et je Te supplie de faire venir la pluie pour les sauver. A peine une heure après qu'un nuage apparait et qu'une pluie envoyée par Allah s’abattit sur la localité – il est à noter qu'ibn Al Moundhir tenait beaucoup à identifier les serviteurs pieux lui qui pensait qu'il les connaissait tous. "Ce monsieur se trouve dans notre ville et je ne le connais pas"? S’étonna-t-il. Lorsque l'imam termina la prière, j’ai vu l'homme se déguiser avant de sortir. Je le suivis jusqu' la maison d’Anas où il entra par une porte qui n'est pas celle qui est habituelle. J'ai alors rebroussé chemin. Après la prière d'Al-Ichaa je suis revenu le voir. Avant d'entrer je lui ai demandé la permission. "Entrez", me dit-il. Il était entrain de réparer quelques ustensiles. Comment vas-tu aujourd'hui, puisse Allah te combler de ses bienfaits ? Ibn Al Moundhir se rappelle :"mon hôte n'a pas apprécié, il s'est même indigné. Apparemment il ne s'attendait pas à une pareille remarque de ma part. Ayant vu tout cela je lui dis: "je t'ai entendu hier soir implorer Allah. Frère, as-tu besoin d'une assistance qui te dispensera de ces efforts et te laissera te consacrer entièrement à ce que tu veux concernant l'Autre monde ? Non, me répondit-il. Cependant, j'ai une faveur à te demander : ne me mentionne à personne et ne t'en ouvre à quiconque de cela avant ma mort. Ne reviens pas me voir o, ibn Al Moundhir, car si les gens te voient venir chez moi je serai connu et célèbre". Je lui dis alors: "J'aime te rencontrer"."On peut bien nous rencontrer à la mosquée", me répondit il. De tout ceci ibn Al Moundhir ne s'en est jamais ouvert à quiconque jusqu'à la mort du monsieur. A ce sujet ibn Wahb raconte : «J'ai appris qu'il a déménagé de cette maison, sans que personne ne l’ait jamais vu, ou su où il est allé. Les locataires de la maison continuent cependant à faire porter la responsabilité du départ de cet homme pieux à ibn Moundhir en disant que seul Allah tranchera entre lui et eux.
Abbas Ad-Dawri raconte : Notre voisin Ali ibn Abou Fasar nous a dit : « ma mère, handicapée depuis une vingtaine d'années, m'a dit un jour: vas y voir Ahmad Ibn Hanbal et dis lui de prier pour moi. Je me suis alors rendu chez ce dernier, j'ai frappé à sa porte et je l'ai rencontré juste à l'entrée de la maison. Il dit alors : Qui est-ce? Un homme, lui répondis-je, dont la mère qui est handicapée te demande de prier pour elle. Je l'ai entendu parler d'un ton énervé en disant: "Nous avons davantage besoin de ses prières. Je suis alors parti comme je suis venu. Sur ces entrefaites, une vieille femme sortit de la maison pour me dire :"je l'ai laissé entrain de prier pour elle ". De retour chez moi, j’ai frappé à la porte et qu'est ce que je vois : c’est ma mère qui, marchant sur ses propres jambes, était venue m’ouvrir la porte !"
Souleim Ibn Amer raconte : «Une fois quand j'étais venu voir Al-Jarrah il a immédiatement levé les mains en imploration d'Allah et les princes qui étaient avec lui en ont fait de même. Il resta longtemps ainsi puis il me dit : O Souleim, sais tu ce que nous faisions ? "Non", lui répondis je ; je vous ai trouvés entrain d’implorer Allah et j'ai fait la même chose que vous. Après un long moment il me dit: "O Souleim, nous demandions à Allah de faire en sorte que nous mourrions en martyrs ". Je jure par Allah qu'aucun d'entre eux n'a survécu après cette conquête et qu’ils tous sont morts en martyrs.»
Abou Sabra An-Nakha’i raconte: "Alors qu'il revenait du Yémen portant ses bagage sur un âne, un homme a vu celui-ci mourir juste après un petit bout de chemin. Il prit alors de l’eau, fit ses ablutions, accomplit une prière de deux rak'ahs puis se mit à implorer Allah: "Oh mon Seigneur», dit il " je viens de Davina pour défendre Ta cause et pour Te plaire. J'atteste que c'est Toi Qui fais revivre les morts et ressusciter ceux qui sont dans les tombeaux. Je ne veux pas que quelqu'un me rende un service que plus tard je dois le lui payer". Immédiatement l'âne se ranime, s'élève et secoue les oreilles.
Bilal ibn Ka'ab raconte que des garçons étaient venus voir Abou Mouslim Al-Khoulani pour lui dire : "Implore Allah et prie Le de faire stopper pour nous cette antilope. Abou Mouslim Al-Khoulani implora Allah et l'antilope s'immobilisa pour les enfants qui purent alors la capturer facilement.