Aujourd'hui les médias sont devenues le plus important moyen de communication entre les êtres humains ainsi qu'une force terrible qui, lorsque quelqu'un la possède avec conscience et compétence, il pourra exercer sa mainmise sur l'un des plus grands circuits d'influence de l'opinion publique.
Pour façonner l'opinion publique rien ne vaut le rôle des médias car elles constituent aujourd'hui l'un des instruments les plus importants pour l'élaboration des schémas de pensée, des normes d'acceptation ou de rejet des cultures du monde. Leur empreinte sur les fans de la télévision ou de l'Internet est si grande qu'elle ne peut plus être niée, si sensible qu'elle ne peut être ignorée par ceux qui sont soucieux de l'avenir des générations futures qui, même si le plafond d'options de leur connectivité est devenu plus haut, il n' a pas, cependant, coïncidé avec un plafond de rendement éducationnel équivalent, lequel est resté plutôt terne dans de nombreux foyers toujours incapables de s'adapter à la révolution technologique qui a choqué toute une génération d'éducateurs au point de ne pouvoir ni rationaliser l'utilisation de la technologie, ni comprendre comment faire pour protéger ses fils contre les maux de la révolution de la communication et contre les effets des médias spécialistes dans la fabrication des illusions loin de ce qui peut sauver l'homme et le remettre à sa juste place.
Les médias ont eu un effet dévastateur sur leurs destinataires en général mais surtout sur les musulmans et les arabes. On peut clairement s'en rendre compte à partir des effets de l'occidentalisation et des poisons du copiage et de l'imitation aveugles qui les ont débarrassé de beaucoup de leurs aspects personnels, les déformant au point de perdre leur identité arabe et leur appartenance islamique les réduisant plutôt à un mélange déformé de pensée, de science et d'action.
Les médias ne sont plus seulement un moyen de divertissement ou d'information, elles sont devenues un fabricant, un façonneur d'idées, un producteur de valeurs, un artisan de la réussite ou un architecte de l'échec.
Qui a affaibli le fonctionnement normal du processus de développement communautaire? Est-ce la vision adoptée par les religions célestes ou la théorie dégradée développée par la plupart des feuilletons et des films.
Qui a inspiré à la jeune fille de se croire toujours le point de mire de tous les regards, de se sentir vouée à l'oubli et à l'abandon et de désespérer si sa main n'est pas demandée et, en conséquence, s'estimer arrivée à une situation irrécupérable où il n'y a plus d'avenir pour elle, ce qui lui remplit la tête d'illusions et d'idées saugrenues qu'elle donne à chaque mot qu'on lui adresse une explication naïve qui dénote de son ignorance totale de la façon de se comporter dans la vie pour ne pas devoir vivre des expériences traumatisantes aux conséquences et aux résultats néfastes.
Comment les médias ont-elles réduit les relations entre les deux sexes à cette manière hideuse où la dignité et le respect mutuel n'ont pas de place?
Quel profit peut-on tirer du rôle sournois des médias qui, en soulevant la question, ont abusé et même suscité une controverse au milieu de la communauté puis ils sont sorti victorieuxnon sans avoir entraîné une série de cassure dans les esprits aussi bien des parents que dans ceux des garçons et des filles?!
En fait, on ne sait pas précisément quel premier esprit malade mais cauteleux a inventé des astuces techniques propres à semer l'illusion dans l'esprit des jeunes des deux sexes!
Quel que soit le nom de l'auteur du roman qui a permis à l'esprit malade de réconforter sa propre pensée sur ce sujet, la manipulation reste la maîtresse de la situation et l'instigatrice effective de la production d'œuvres ayant, avec le temps, évolué entre le théâtre, les feuilletons et les films et qui, à chaque moment, risque de tomber prisonnière après le premier regard, le reste étant bien connu de tous.
Soulever un tel tohu-bohu dans la description des relations humaines a entraîné, pour le système des idées d'un grand nombre de personnes, les plus graves et les pires conséquences. Il est à l'origine de la perte de l'avenir de beaucoup de filles et est le responsable de la maladie des familles et des communautés qui jouissaient du bien-être et du bonheur.
Lorsque la raison n'y est pas et que les émotions non contrôlées prennent le pas, la société perd une grande partie de son énergie qui sera gaspillée en vain et neutralisées sans raison.
La privation et la séquestration des filles ainsi que leur empêchement de regarder la télévision ne sont pas la meilleure solution pour les protéger contre l'influence des œuvres piètres.
Une telle série de choix implique les efforts conjugués de la maison et de l'école. Quant aux médias, il vaut mieux les laisser en paix en attendant que les dormeurs se réveillent!