Francis Jong à la découverte de l’Islam
Abdel Wakil Jong est de nationalité suisse précédemment nommé Francis Jong raconte dans ce récit comment il a découvert l’Islam. Il dit entre autres qu'il s'est converti à l'islam il y a huit ans, après une étude minutieuse pour mieux appréhender cette religion, au cours desquels il a senti que celle-ci répondait à ses vœux spirituels et comblait le vide moral qui le submergeait, bien qu'il soit un chrétien engagé. Voila son itinéraire islamique qu’il décrit en ces termes:
"Au début, c'était une quête sur la vérité de l'existence de Dieu. Je ne songeais nullement à embrasser l'islam, mais à l'étudier à l'instar des autres études que j'ai entreprises en la matière, à travers les différentes religions et croyances. Il eut été surprenant alors que je me convertisse à l'islam, surtout que j'étais un fervent chrétien.
"Dans une première étape, je commençais par écrire, après chaque étude, mes idées sur les autres religions et ma position à leur égard. Je me suis rendu comme touriste dans un certain nombre de pays arabes, tels l'Algérie et le Soudan, pour me rendre compte de leurs us et coutumes, faisant un effort au cours de ces voyages pour apprendre l'arabe.
"Au cours de mon voyage en Algérie, des Algériens m'ont demandé mon avis sur certaines questions portant sur l'existence de Dieu, sur la résurrection, etc. auxquelles j'ai répondu. Ils ont réellement cru que j'étais musulman.
"J'ai entamé depuis une étude approfondie sur l'islam pour bien le comprendre ; mais l'idée que je puisse un jour devenir musulman était encore bien lointaine.
"C'est après trois années d'étude sur l'islam, poursuit Abdel Wakil, que j'ai enfin acquis la conviction d'avoir trouvé la religion qui satisfait à mes besoins spirituels et répond à certaines de mes interrogations sur l'existence de Dieu, de son Unicité, de la Résurrection, du Jugement dernier, et bien d'autres questions épineuses.
"Il est évident qu'au cours de ces études mes pensées et interrogations étaient fondées sur un mode de réflexion occidental visant à connaître l'optique islamique à l'égard, par exemple, des droits de l'homme, de la liberté de la femme et de son droit à l'enseignement.
"A Genève, un jour, j'ai rencontré un musulman qui me parla de l'islam, mais les réponses qu'il m'a données sur certaines questions relatives à la position de l'islam sur certains sujets ne m'ont pas paru convaincantes. Mais intérieurement, j'étais déjà imbu de la foi en l'islam. Il m'apparut alors plus judicieux d'explorer les fondements de la religion à travers une étude exhaustive du saint Coran et une compréhension soigneuse des hadiths de l'Envoyé de Dieu (Paix et salut sur Lui).
"En février 1991, j'ai décidé d'embrasser l'islam après avoir acquis la conviction intime d'avoir enfin trouvé la religion de la vérité, de la justice et de l'égalité. La réaction de ma famille fut mitigée. Mon père, qui m'aimait énormément, a accepté ma conversion, tout en me demandant pourquoi je voulais devenir un Arabe. Je lui ai expliqué que l'islam ne se confine pas aux Arabes, que c'est la religion que Dieu a choisie pour Ses sujets sur la terre et, partant, la religion de l'humanité tout entière. Mes beaux-parents ont, par contre, réagit négativement au départ à notre conversion, ma femme et moi. Cette situation s'est intriquée encore davantage à la naissance de notre premier enfant qui devait, normalement, naître chrétienne et baptisée à l'église. Mais nous avons catégoriquement refusé son baptême, leur précisant qu'elle est née musulmane, ce qui a aiguisé davantage notre discordance. Les choses sont cependant devenues normales, ayant compris notre insistance à embrasser l'islam."